Maud MEUNIER
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Formation en thérapie manuelle, formation pour sage-femme, rééducation périnéale,
douleurs pelviennes, endométriose, vulvodynie, douleur gynécologique
Et si nous prenions le temps de ....
Bonsoir,
Vous recevez ce mail car vous faites partie des personnes qui ont croisé mon chemin, sur le plan personnel ou professionnel, et que j’ai envie de partager cette réflexion « Et si nous prenions le temps de... »
Il s’agit tout d’abord de prendre le temps de lire ce mail ou non ! Sentez vous libre, mais il est conseillé de ne pas le faire succinctement et entre 2 occupations.
Et si nous prenions le temps de réfléchir en terme de balance ?
Ce texte est une invitation à réfléchir à nos décisions et réactions, petites ou grandes, avec le recul nécessaire à la balance bénéfice/risque, avantage/inconvénient, acquisition/ renonciation.
La question à se poser est : lorsque je prends une décision (me faire livrer un repas, prendre l’avion, acheter de nouveaux draps, partir en congrès, manger une tomate, me faire une coloration pour les cheveux, manger du pain.....)....comment se comportent ces balances ?
Quel est le coût de cette consommation : en terme d’énergie, de matériaux lourds, d’eau, de transport, pour ma santé physique et mentale, pour l‘équilibre de ma famille, et de mon porte monnaie ?
L’endroit où je me fournis est-il celui qui respecte le plus l’ensemble des acteurs de production de l’élément consommé ?
Une fois la balance négative évaluée, comment s’équilibre-t-elle face au besoin qui à engendré cet achat ? Est ce un besoin nécessaire ? Répond-il à un plaisir, une envie, une accoutumance ? Est ce qu’il nourrit notre plaisir, notre ego, notre volonté d’offrir ? Est-ce qu’il développe ma réflexion, ma relation à l’autre, ma conscience ? A quel niveau suis-je en mesure, ou mes proches, de l’apprécier ? Le bon sens est-il de la partie ?
Et enfin : existe-t-il une alternative accessible permettant de modifier l’équilibre de ces balances ?
Bien sûr il n’est pas question de banir les plaisir, mais de réfléchir aux différents moyens d’y accéder avec le meilleur équilibre possible de toutes ces balances. Aucun médecin ne prescrit de médicament si les effets secondaires sont plus importants que les bénéfices escomptés à long terme !
Et si nous prenions le temps d’utiliser notre capacité d’inhibition ?
Réfléchir en terme de balance demande du temps, mais aussi une capacité intellectuelle dont, pour notre bonheur, nous sommes tous dotés en tant qu’humains. Il s’agit de notre capacité d’inhibition.
Cette capacité de notre cortex préfrontal nous permet, lorsque nous sommes tentés d’agir de manière conditionnée et automatique, d’inhiber notre choix premier afin de raisonner sur sa légitimité.
Et si nous prenions le temps d’acquérir une réflexion neutre ?
Utiliser notre capacité d’inhibition pour évaluer objectivement nos choix en terme de balances demande l’élaboration d’une réflexion neutre.
Il ne s’agit ni plus ni moins que d’effectuer des remises en questions de nos comportements automatiques, en élaborant un raisonnement qui ne tienne pas ou peu compte de notre « moi » freudien, de nos désirs. Et nous sommes tous capables de le faire.
C’est ce que fait un soignant lorsqu’il accompagne son patient en s’adaptant aux conditionnements de ce dernier, mais aussi un pompier qui brave le feu en inhibant son instinct
de survie, ou encore un compositeur qui oeuvre en cohérence avec l’artiste pour lequel il exerce son art.
Plus généralement, c’est ce que font les parents qui tentent d’éduquer leurs enfants en résistant à l’envie de dire « oui » à toutes leurs demandes, mais offrant un cadre restrictif nécessaire à leur éducation.
Et si la science, les politiques, les industries, et même la médecine sous certains regards, en faisaient de même ?
Car aujourd’hui, la science progresse dans l’emballement du « toujours plus performant », quels qu’en soient les coûts pour notre planète, et peu importe l’utilisation détournée que pourront en faire les hommes. Les balances ne sont pas intervenues dans les décisions !
Nous avons fabriqué une énergie nucléaire au risque de notre extinction massive. Nous fabriquons des drones et devons ensuite mobiliser une défense militaire anti-drones lors des JO pour contrer de potentielles attaques terroristes. Nous recrutons d’immenses ressources scientifiques pour envoyer des satellites dans l’espace plutôt que de nous mobiliser pour ralentir le désastre écologique que nous fabriquons. La liste pourrait être sans fin.
Et si nous prenions le temps de regarder nos concitoyens avec cette même capacité d’inhibition ?
Ainsi nous pourrions peut être voir en celui qui nous insulte en voiture, qui harcèle nos enfants, qui manipule, qui invective ...... non pas une personne mauvaise mais une personne qui a intrinsèquement besoin d’aide, d’exemple, et de reconnaissance.
Les mots ici proposés n’engagent que moi, soyez libres de leur usage.
Maud Meunier
Parution Maud MEUNIER
ARTICLES Maud MEUNIER
Les dossiers de l’obstétrique
N° 493, juillet 2019, p. 9 à 11
Constipation et LOSA
Introduction
Jour après jour, la femme ressent les fluctuations hormonales de son cycle de vie. En effet, de la naissance à la mort, les étapes sont nombreuses, ayant toutes des répercussions physiopathologiques plus ou moins intenses sur la gente féminine.
Une étape particulièrement remarquable est celle de la gestation qui se poursuit, après le cataclysme émotionnel et physique du don de la vie, par la période du post-partum.
Nous allons nous intéresser dans cet article, tout d’abord aux Lésions Obstétricales des Sphincters de l’Anus (LOSA), puis à la constipation du post-partum, pour ensuite voir combien l’association des deux peut être délétère, et enfin comment la prévenir.
Les Lésions Obstétricales du Sphincter Anal (LOSA)
Les LOSA concernent les déchirures du 3ème et 4ème degré selon la classification anglo-saxonne, ou les périnées complets non compliqués et compliqués selon la classification française (fig.1 et 2)
Maud MEUNIER
Formation
17 allée du Radassier,
13 300 Salon de Provence